24/11/2024
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Ah, les lignes de transmission ! Ces grands oubliés de la chaîne radio, pourtant essentielles pour transporter notre précieuse RF (Radio Fréquence) depuis le transceiver jusqu’à l’antenne, et parfois au-delà, comme dans les casseroles de la voisine ! Oui, car une mauvaise ligne de transmission peut transformer un paisible QSO en « brouillage local » (et en bataille avec les voisins…).

C’est quoi, une ligne de transmission ?

C’est le cordon ombilical entre ta station radio et ton antenne. Sans elle, ton magnifique signal ne serait qu’un cri perdu dans le désert. Le but de cette ligne est de transporter ton signal RF en minimisant les pertes. Imagine que tu envoies un pigeon voyageur avec une lettre à l’antenne, et que le pigeon soit tellement fatigué en arrivant qu’il oublie la moitié du message. Avec une mauvaise ligne, c’est pareil : ton signal perd de la puissance, voire de l’intégrité.

Les différentes lignes

Il existe plusieurs types de lignes de transmission, chacune avec ses avantages et inconvénients, mais surtout, chacune avec son propre caractère, un peu comme un chat qui décide soudainement qu’il déteste sa nourriture favorite :

  • Le coaxial (le « coax ») : Le classique, la star des installations radio. Le RG-58, le RG-213, le LMR400… il y en a pour tous les goûts. Le coax est comme une bonne vieille Fiat Panda : pratique, fiable, et tu sais à peu près à quoi t’attendre. Mais attention ! Si tu le maltraites, il peut développer des pertes ou, pire, laisser entrer l’eau. Résultat : adieu ton ROS parfait, et bonjour les retours RF dans le shack. À ce propos, si tu sens des picotements en touchant ton micro, il est temps de vérifier ton coax !
  • Le twin-lead ou la ligne bifilaire : Plus rare dans les installations modernes, elle est pourtant très efficace pour certaines antennes, notamment les dipôles alimentés au centre. Cette ligne a l’air de sortir tout droit des années 50, avec ses deux conducteurs parallèles suspendus dans l’air. C’est un peu le « vélo d’appartement » des lignes de transmission : économique, mais difficile à caser en ville (et par temps de pluie, elle devient une patinoire pour les électrons).
  • Le « ladder line » : Encore plus vintage, avec ses séparateurs en plastique qui lui donnent un look rétro. Très peu de pertes, mais comme le twin-lead, il est capricieux et n’aime pas trop les murs, les fenêtres ou les toits. En gros, il préfère rester à l’air libre. Si tu tentes de passer ça dans ton shack sans précautions, tu risques d’entendre un « bang » suivi d’un étrange silence radio.

Le piège du ROS (ou SWR)

Le cauchemar de tout radioamateur, c’est d’avoir un ROS qui s’emballe. Mais, entre nous, on ne va pas se mentir : combien d’entre nous avons déjà utilisé un vieux coax tout moisi qui traînait au fond du shack, en se disant « ça ira bien pour quelques contacts » ? Et puis, bim, ROS dans le rouge et le signal qui rebondit en arrière comme un yo-yo. Résultat : ton émetteur te fait un clin d’œil… avant de griller.

Le mot de la fin

La ligne de transmission, c’est un peu comme le café le matin : tu ne t’en rends compte que quand elle ne marche plus ! Alors, la prochaine fois que tu seras tenté de négliger ce bout de câble, souviens-toi : une bonne ligne, bien adaptée, c’est la garantie que ta voix (ou tes bips en CW) voyagera plus loin que le bout de la rue. Et qui sait, peut-être que le prochain signal que tu enverras passera par la lune avant de revenir… au lieu de griller le grille-pain du voisin !


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